La Chapelle Saint-Mayeul

Ancien prieuré bénédictin, dépendant du prieuré Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Souvigny. La chapelle est en principe dédiée à sainte Marie-Madeleine, mais elle est surtout connue sous le vocable de saint Mayeul, abbé de Cluny, qui est censé y être passé en 964 et qui y est honoré par un pèlerinage annuel. La tradition rapporte qu'il aurait fait jaillir la font Saint-Mayeul, qu'on peut voir à proximité de la chapelle.

La chapelle Saint-Mayeul était depuis 1933 la propriété de la Société d'émulation du Bourbonnais. Elle avait obtenu le prix Émile-Mâle pour sa restauration en 1989. Ne pouvant plus faire face à l'entretien des lieux, elle l'a cédée en 2014 pour un euro symbolique à la commune du Brethon. La chapelle a servi pour la première fois de lieu d'exposition à l'été 2016.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 19291. La chapelle est ouverte à la visite.

Les Forges

L'usine produisant la fonte et du fer située en forêt de Tronçais a fonctionné pendant un siècle et demi, de 1791 à 1932. Cette longue activité, son rôle dans l'histoire de la métallurgie de la France centrale, la personnalité de son fondateur, Nicolas Rambourg (1751-1827) expliquent la présence d'un patrimoine industriel important, varié et souvent novateur, et la création d'un paysage spécifique, formé de bois, d'eau de pierre et de fer, fortement identitaire. Les cinq sites permettent de suivre les traces de Nicolas Rambourg qui du désert de Tronçais sut faire naître une de plus " grosses forges " du pays et sera le père de l'industrie montluçonnaise.

La Fontaine de Viljot

Pour découvrir la fontaine VIljot, non loin du rond qui porte le même nom, il faut s'enfoncer d'une centaine de mètres dans la forêt (depuis la route) pour découvrir le site : un petit bassin circulaire où coule une eau limpide dans laquelle se reflètent les arbres.

Les jeunes filles aiment se rendre en ce lieu car la légende dit que toutes les filles en mal de mariage, pouvaient se rendre à la fontaine et y jeter une épingle. Si l'épingle, en touchant terre, se pique sur sa pointe, alors, elles sont assurées de se marier dans l'année.

La fontaine est aussi le lieu de la légende des moines. Elle raconte que cette fontaine serait le résultat d'une punition divine.

Des moines qui installèrent un monastère à cet endroit, devinrent rapidement riches. Mais, la prospérité et la rigueur monastique font souvent mauvais ménage, si bien que les moines se laissèrent aller, jusqu'à même ne pas assister un soir de Noël, à l'office divin, et de préférer faire ripailles en un réveillon païen fait de bonnes chairs et de bons vins.

Lorsque les cloches de minuit se mirent à sonner, le monastère et les moines qui festoyaient furent alors frappés par la foudre, volonté divine. Le monastère fut englouti dans les entrailles de la terre, ne laissant qu'une belle source d'eau limpide, qui selon la légende n'a depuis jamais tari.

Toujours en pénitence, les moines se feraient de nos jours, toujours entendre. Tous les ans à minuit, le jour de Noël, on peut entendre la cloche résonner de par la fontaine et les moines gémir jusqu'au jour de leur pardon.